21 décembre 2011

Rencontre avec une artiste: Joana Choumali...

Dimanche soir. Volutes de fumée qui s'échappent d'une bouche, dont les lèvres trempent assidûment dans un breuvage alcoolisé. Petits plaisirs. J'essaie de recréer à ma façon la satisfaction que j'ai éprouvé lorsque je me suis rendu à l'exposition Nappy* de Joana Choumali.

Nappy / Exposition Joana Choumali.

Rarement, j'avais éprouvé autant de plaisir au cours d'une sortie culturelle. Lorsque j'ai franchi la porte de la galerie Eurêka, située en Zone IV, un quartier huppé d'Abidjan, j'étais anxieux à l'idée de l'interviewer. La soirée était déjà bien avancée quand je décide enfin de me présenter. Il faut dire qu'il y avait tellement de monde qui souhaitait s'entretenir avec l'artiste qu'il était pour ainsi dire impossible de l'approcher...

Un public au rendez-vous.

Puis, vint le moment où l'artiste me proposa de réaliser l'interview. Je m'assois alors à ses côtés et je commence à lui poser des questions. L'échange a duré une bonne vingtaine de minutes. Concentré à l'extrême, je ne voulais pas en perdre une miette. Et je fus...agréablement surpris.
Surpris d'apprendre qu'il y a une demi-dizaine d'années, Joana Choumali a lâché un poste de directrice artistique dans une entreprise afin de vivre sa passion. Il faut dire qu'elle s'est lancée dans la photographie dès 1999. Mais, elle a mené de front plusieurs activités artistiques telles que le design graphique publicitaire, la création de bijoux, le design d'intérieur pour entreprises, etc. Mais débordée, il a fallu qu'elle fasse un choix. "J'ai regardé ce sans quoi je ne pourrai vivre. Je me suis concentrée sur la passion qui me semblait indispensable et j'ai choisi la photo", me souffla t-elle. La photographie est donc un besoin vital pour elle. Tellement absorbée lorsqu'elle déclenche le flash de son outil de travail, qu'elle s'efface au profit de la personne photographiée afin de mieux capter l'émotion. "Que ce soit une célébrité ou un anonyme, pour moi, c'est la même chose. Je ne fais pas de différence", me dit-elle.

Ce qui ressort de cette exposition consacré aux Nappy*, c'est la passion et l'émotion qui jaillissent de ces photographies, ces instantanées du passé. D'où cette idée selon laquelle le bonheur n'aurait pas d'adresse fixe, hormis celle associée aux images et autres objets recouverts de fines particules d'un état éphémère.
Avant que l'entrevue ne prenne fin, je ne pus m'empêcher de lui révéler que son travail me faisait penser à celui d'Annie Leibowitz, notamment connue pour les campagnes publicitaires de Louis Vuitton mettant en scène Francis Ford Coppola et sa fille. À l'instar de la photographe américaine, passée maître dans l'art de laisser bouche bée les amateurs de photographies, Joana Choumali crée, suscite de l'émotion. Touchée, elle joignit les deux mains et esquissa un sourire, comme celui qu'elle arborait le jour où un de ses modèles vint lui dire : "Poser pour vous a changé ma vie. Je me suis révélée à moi -même, je me sens mieux dans ma peau."


Ce fut le pied!

En ce qui me concerne, elle m'a permis d'apprendre la chose suivante: "Quelque soit le temps que cela prend, il ne faut pas cesser de croire en ses rêves". Grâce à cet artiste, mon rêve reprend forme. Il ne manque plus que de l'huile de coude pour qu'il prenne vie...
Pour ceux qui seraient dans l'impossibilité de se rendre à l'exposition qui court jusqu'au 15 Janvier 2012, il est possible d'apprécier le travail de Joana Choumali sur son site web www.joanachoumali.com et sur sa page Facebook.

Vous apprécierez vous-même...

(*): Contraction de natural & happy, le terme Nappy, qui signifie crépu en anglais, désigne ces femmes et ces hommes qui ont décidé d'arborer fièrement le cheveu crépu. Un retour au naturel.


Un grand merci à Cédrick Aloys pour les photos sans lesquelles cet article aurait été incomplet...

17 décembre 2011

"Le tatouage, toute une histoire" #1

Cet été, assise à la terrasse d’un de mes pubs préférés avec des amis, j’aperçois un jeune homme avec un superbe tattoo dans le cou. “I know who I am and what I want… I believe in … Me ». Je m’écris « Ayééé, j’ai la calligraphie que je voulais pour mon prochain tattoo » Et là, gros silence et début d’un (long) débat, pour ou contre le tattoo avec mes amis.
-Pourquoi te tatouer? Plus tard tu auras des responsabilités et ça va te desservir pour ton futur emploi.
-Tu sais, c’est mal vu. Ça fait gangster et ces gens là sont bizarres en général.
-Euhhh oui mes coco, mais ça sera juste mon 3e tatouage. Jusqu’à preuve du contraire, les deux premiers ne m'ont ni tué ni exclu de la société. La preuve ? Nous sommes encore amis, si je ne m’abuse! Je suis de « ces gens là » comme vous dites…

Je me suis rendue compte que mes amis pourtant super-extra-cool-et-que-j’adore pouvaient avoir des a priori et des préjugés aussi « banals » et « simples » que cela. Je m’explique. Si de telles réflexions m’avaient été faites par mes parents ou d’autres personnes, je n’aurais pas été choquée outre mesure. Mais là, venant de personnes qui se qualifient elles même de « libérées », « non conformistes » et qui sont effectivement ouvertes d’esprits et tolérantes pour 1001 (autres) choses, je suis restée sans voix.
Je me suis alors rappelé d'une phrase de mon cher papa. « La société sait imposer des limites au plus libéré des Hommes.»  #àméditer.

Je ne vais pas faire ma sociologue ou ma psy, encore moins mon experte en tatouage juste parce que j’en ai 3 petits, bien trop discrets sur le corps… Ce reportage est une initiative de toute l’équipe WIVU,  tatoués ou non.
L’idée est de faire connaitre le tatouage en rappelant qu’ au-delà d’être un art qui aujourd’hui se démocratise et est mis en avant de différentes manières, le tatouage est une pratique ancestrale. Une pratique codifiée dans certaines régions du monde et qui perdure à travers des traditions toujours vivantes.




Le tattoo, son histoire

Peu d’historiens ou d’archéologues se sont consacrés aux origines du tatouage. Toutefois, il apparaît que le tatouage existait bien avant J.-C. En 1991, le corps momifié d'un chasseur datant du néolithique a été découvert piégé dans les glaciers des Alpes Italiennes. Un corps datant de 5300 av. J.-C. sur lequel étaient dessinés de petits signes très stylisés et schématiques. A ce jour, il s'agit du plus vieil exemple de tatouage. 


Le tattoo, une identité

Quelques soient ses origines historiques ou géographiques, il n’en reste pas moins que partout où le tatouage se manifeste, il a toujours une dimension socio-culturelle, positive ou négative. Il sert à distinguer les classes sociales, à marquer le passage d'un état à un autre, à identifier les esclaves ou les criminels...

Le tatouage en Polynésie
En Polynésie, la culture du tatouage fait partie intégrante de la société. Les motifs et diverses inscriptions permettaient de définir le rang social de l’individu et son appartenance à un clan. Ils étaient également associés à la virilité, à la richesse et à la beauté de l’individu. Par exemple, un homme ne pouvait pas demander la main d'une jeune fille s'il n'était pas tatoué, parce que considéré comme laid, pauvre ou peu viril.

 

Le tatouage en Asie
La culture du tatouage la plus connue en Asie est celle du Japon où à partir du Ve siècle, tatouer les criminels était une sentence au même titre que leur couper la main ou l’oreille. Au XVIIe siècle, les prostituées se tatouent elles-mêmes le bras, le dos de la main, la poitrine ou le encore visage elles même le corps, afin de devenir plus désirables aux yeux des hommes et d’affirmer leur choix de vie. De ce fait, le tatouage a longtemps été assimilé aux mauvaises mœurs de la société japonaise, au point d’être interdit en 1872, par l'empereur Matsuhito. L’interdiction a bien sûr été levée depuis.  
Le tatouage en Afrique du Nord
Le tatouage en Afrique du Nord serait apparu il y a 3000 ans av. JC. Ces tatouages essentiellement réalisés sur le visage répondaient à des rites. Ils représentaient des assemblages savants de lignes, losanges, croissants, traits et points. Cette pratique très ancienne a aujourd'hui laissé place au tatouage éphémère au henné. Réalisé surtout par les femmes pour son côté esthétique, le tatouage au henné se fait généralement sur les pieds et les mains.


Le tatouage en Afrique sub-saharienne
En Afrique sub-saharienne, le tatouage est essentiellement tribal et effectué par scarifications.
Dans les sociétés traditionnelles, la scarification a toujours eu une portée socio-culturelle.  Les scarifications marquent l’appartenance à une lignée, une ethnie ou encore une place dans une hiérarchie. De même, elles peuvent servir de repère pour signaler une situation définitivement acquise : mariage, exploit guerrier, maternité...
Signes extérieurs de beauté, les scarifications se trouvent le plus souvent sur le visage, sur les pommettes ou encore aux commissures des yeux. Il est de coutume de retrouver dans certains peuples africains des femmes avec des scarifications sur le ventre. Il y a là une volonté de souligner leur rôle de « donneuse de vie ».


Le tatouage en Amérique
Le tatouage est  arrivé en Amérique entre 5000 et 1500 av. JC. Une pratique héritée de l’Asie très répandue notamment chez les Indiens.
Un art associé à la peinture qui remplaçait l'habillement dans certaines tribus et marquait ainsi l’appartenance à un clan, le rang social, les actes guerriers accomplis.
Chez  les "Sioux", en guise de condamnation, on tatouait l'ensemble du visage, du front et du menton.

Le tatouage en Europe
En Europe, le tatouage daterait de 520 av. J.-C., comme le confirme la découverte en 1924 de deux corps en Sibérie dont l'un d'eux avait le bras entièrement tatoué de figures fantastiques (tigre, cerf, aigle et serpent).
Le tatouage peut être associé à quelque chose de positif (Les Romains marquaient les soldats de la légion Romaines d’un aigle et du nom du général) ou de négatif. (En Grèce, ce sont les esclaves qui portaient le nom de leur maître).



Wivu a volontairement choisi de fournir des informations d’ordre général et d’éviter les sujets sensibles tels que les débats religieux,…

"Le tatouage, toute une histoire" #2

Julien Lachaussée. Le tatouage, tout une histoire ...


Julien Lachaussée est un photographe amoureux de l'art du tatouage. Il y a 6 ans, il se lance dans une aventure: celle de réaliser des portraits de personnes tatouées en France (ou ailleurs). Il réussit à réunir 146 portraits de tatoueurs en tatoués. Bodybuilders, videurs de clubs, stripteaseuses, bikers, tous lui ont fait confiance en acceptant de poser sous son objectif. Des photos authentiques réalisées à l'aide d'un argentique ou d'un  Polaroïd. Retrouvez les dans Alive: Tatoo Portraits de Julien Lachaussée

Wivu a eu la chance de rencontrer ce charmant et très sympathique jeune homme lors de son expo-vernissage à la Galerie Sergeant Paper (54 rue Quincampoix - Paris 75001)


  

Les œuvres de Julien en images ... 

 
 Marc Jacobs dos au mur, Cover pour Inked Magazine

 
 Tin-Tin au galop

 
Artus devant l'autel ,  notre coup de cœur !

 L'expo (en) photo

 
 L' expo (en) photo


Un grand merci à Julien pour sa disponibilité!

"Le tatouage, toute une histoire" #3

Leur(s) tattoo(s), ils en parlent sans détour

A la caméra

Bianca raconte son poney



Stéphanie, 25 ans, raconte sa colombe

En images















Paula
39 ans
Pharmacienne




8 Tattoos (5 autres en plus des 3 ci-dessus) et bientôt 9 réalisés entre 1998 et 2011-2012, à Marseille.

Ce qu'elle pense du tatoo d'une manière générale et pourquoi elle en a fait? 
Tous ont été réalisé pour marquer la fin d'une période(heureuse ou pas) de ma vie. Mes tatouages me permettent de ne pas oublier tout en passant à autre chose.
L'endroit, le dessin ou la typo sont toujours évidents pour moi et me demandent peu de réflexion.Tous à l'encre noire ou grise pour garder une unité.

Le plus de Paula :
La veille de la séance est aussi excitante que le résultat!







Georges
28 ans.
Chroniqueur, éditorialiste.

 3 tatoos réalisés entre 2006 et 2010 à Paris, dont 2 chez Dragoon Tatoo 
20 rue du Roi de Sicile, 75004 Paris

Ce qu'il pense du tatoo d'une manière générale et pourquoi il en a fait?
Je suis quelqu'un d'assez réfléchi qui prend du temps avant de se faire tatouer. La douleur ne me fait pas peur. Au contraire, elle m'attire. Mes tatouages ont chacun une signification particulière, mais le dernier est le plus beau et celui qui me plaît le plus. Il symbolise un phœnix qui déploie ses ailes. C'est une manière pour moi de garder à l'esprit que même si parfois on traverse des épreuves difficiles, il est possible de s'en sortir, de renaître de ses cendres... comme un phœnix.

Le plus de Georges:
Si je puis me permettre, j'ai un faible pour les tatouages parce qu'ils me fascinent. Mais, je trouve que beaucoup trop de personnes cèdent à la mode actuelle. C'est dommage car c'est une forme d'expression qui bien que commune demeure personnelle. Réfléchissez bien avant de vous lancer…



Sirrana
27ans
Juriste

2 Tatoos réalisés entre Juillet et Aooût 2011 par Dimitri HK Tatouage
82, Rue Léon Desoyer, 78100
Saint Germain en Laye, France

Ce qu'elle pense du tatoo d'une manière générale et pourquoi elle en a fait? 
J'ai toujours su que j'allais me faire tatouer un jour. Ma fascination pour l'Art en général et pour les tatouages en particulier remonte à mon enfance. La symbolique du tatouage est puissante dans nombre de civilisation. Rite initiatique ou d'affirmation, le tatouage est pour moi un Art à part entière. J'ai eu le déclic cet été, j'ai ressenti le besoin de m'émanciper et de m'affirmer notamment avec mes tatouages. Ils représentent et incarnent pour moi de véritables petits talismans indélébiles, qui me suivront toute ma Vie.    

Le plus de Sirrana :
Bien évidemment, si certains succombent au tatouage pour un banal et triste effet de Mode, j'invite tous vos lecteurs à ne pas se décider sur un coup de tête à la légère. Choisir son salon et son tatoueur est primordial : le respect des normes d'hygiène, la confiance et le dialogue doivent régner avant tout.  



Un grand merci à Bianca, Stéphanie, Paula, Sirrana et Georges qui ont accepté de partager leur expérience et ainsi se dévoiler...

12 décembre 2011

En ville, elles s'arment de leurs plus beaux bijoux // Ohiri Kréation













Aujourd'hui, Wivu met en lumière la première collection de bijoux signée, Ohiri Kréation.
Une marque de bijoux ethniques créés à partir de poids Akan, ancienne monnaie d'échange de l'Ouest africain. Un mélange exquis entre Modernité, Tradition & Originalité. 



























Wivu a adoré l'esprit et le talent de cette jeune créatrice et toute la petite équipe la soutient dans cette aventure.




















Je pourrais attirer votre regard sur ses gestes minutieux et précis, pendant ces nuits à rallonge où elle s'activait pour finir ses créations.
Je pourrais vous parler de l'ardeur qu'elle met à dénicher des produits de premier choix.
Je pourrais mentionner le fait qu'elle est constamment à la recherche de nouveaux modèles, d'inspirations nouvelles.
Mais, je préfère m'arrêter là. Je serai capable d'omettre tous ces détails qui font de Ohiri Kréation, une marque qui a tout pour vous plaire.

Vous apprécierez vous-même..










(*) : Terme qui renvoie à un groupe d'ethnies, telles que les Agni, les Attié et les Baoulé. Elles sont originaires du Sud du Ghana, pays voisin, mais aussi du Sud de la Côte d'Ivoire, ou encore du Bénin et du Togo.

Drive (Slow)

Ryan Gosling, un héros discret.

Je viens de regarder le film Drive pour la seconde fois. Mais, j'ai toujours autant de mal à trouver les mots pour en parler. Ce film m'a littéralement laissé bouche bée. La dernière fois que j'ai ressenti pareille émotion à cause d'un film, il s'agissait d'Inception
Lorsque le film débute, il y a un silence pesant qui s'installe assez rapidement. À travers ce calme, il est possible d'entendre la musique. Dans ce long-métrage, elle est essentielle. Tellement présente qu'elle fait penser à un personnage du film. Lorsque les premières notes de la chanson Nightcall débute, mes yeux laissent place aux oreilles et c'est avec elles que je suis le film. Mes oreilles, bercées par cette bande originale qui fait penser à un mix entre celles des films Virgin Suicides et Tron, me guident.
J'entends Ryan Gosling, qui tient le rôle d'un chauffeur professionnel qui se vend au plus offrant, se rapprocher de sa voisine avant que le mari de celle-ci ne sorte de prison. Mais, criblé de dettes, le mari ne peut pas rembourser ses créanciers. Le gentil voisin décide alors de lui venir en aide. La suite vire au drame, mais il est préférable que vous la découvriez par vous-même et qu'ainsi vous soyez en mesure de voir comment Drive est étonnamment simple. Pas besoin d'effets spéciaux à gogo, ni de poses lascives à chaque plan, ou encore de discours insipides. Dans cette film noir, il n'y a aucun de ses codes habituels et c'est là la réussite de ce film dramatique. 
Au moment où je termine cet article, l'envie d'écouter la B.O de Drive s'empare à nouveau de moi. Je vais devoir y céder...

Vous apprécierez vous-même...

9 décembre 2011

Take Me Out ----> 3.12.11

Ce samedi, la petite équipe WIVU n'a pas résisté à l'envie de se rendre à la nouvelle édition du Take Me Out à la Galerie Nikki Diana Marquardt . On partage avec vous nos coups de cœur!


Après avoir travaillée pour des bureaux de styles ou des créateurs, en 2010, Sarah Lespagnol lance Ysterike. Un univers propre à la belle italienne: de la folie, de l'insouciance, de l'imagination.... Des vêtements très féminins , un peu décalés. Des coupes originales. Avec Ysterike, le vêtement ne se prend pas au sérieux, il s'amuse!


La robe MIU (série limitée) #inlove

Vous voulez la robe MIU déclinée en toutes les couleurs dans votre placard, c'est par ICI

Chloé portant la Robe SATINE grise

 Sarah Lespagnol, c'est elle!


Depuis un peu plus d'un an, un groupe d'amis mûrit une idée: faire (re)découvrir la richesse culturelle africaine à travers le pagne Wax. En septembre, ils lancent Eshe&Jalia, une ligne de vêtements qui associe le Wax à des matières telles que la dentelle, le satin,... Résultat? Pari gagné! Un mélange parfait des matières pour des pièces contemporaines! De la jupe preppy à la blouse en passant par la petite robe évasée... on suit la tendance!

On a adoré cette blouse

 Eshe&Jalia, "Au delà des imprimés"

Robe EFIA Rose

Nathalie, l'une des créatrices de la marque


I C O N E . P O U R P R E

Icône Pourpre, c'est l'histoire de deux amoureuses de Mode qui décident de monter ensemble une marque. Au début réunies pour un projet de fin d'année, Morgane et Julie se découvrent une passion commune et lance  y  a deux ans leur marque. Classique pour l'une, Punk/Rock pour l'autre, un mélange de styles qui donnent à leurs créations tout leur charme. 


Pour la nouvelle collection Percing, daim et cuir sont à l'honneur. Des vestes aux finitions parfaites, des jupes, des robes... Un style glam rock, on a adoré!
 
Sous le charme de cet imprimé

Icône Pourpre propose aussi des bracelets faits à partir de chutes de tissus 

Julie Jeronimo , l'une des créatrices Icône Pourpre


L I B E R E Z . L E S . M O U T O N S

Fan de pochettes Oversize, je suis devenue gaga de celle de Vanessa. Vanessa? C'est une jeune et jolie parisienne qui au détour d'étals dans les souks de Marrakech, décide de s'inspirer de cet univers exotique et coloré pour créer ses pochettes. Le choix de la matière première et la beauté de chaque pièce, c'est son affaire

"Libérez les moutons". Le choix du nom est parti d'un clin d’œil à la fête musulmane du mouton [Aïd El Kebir]. Des sacs en peau de mouton avec de magnifiques imprimés.

Faites votre choix
Vanessa propose aussi des porte-cartes et des porte-monnaies 

Vanessa avec en main une de ses créations